Une race bouchère d’exception

Une race complète et polyvalente, sélectionnée pour ses qualités bouchères
et maternelles, idéale pour une conduite en race pure ou en croisement.

Aptitudes et performances

Des aptitudes bouchères excellentes, répondant à la demande des marchés les plus exigeants

• Une bonne croissance, pour une rapidité d’engraissement (35 à 40 kg en 100 à 120 jours)
• Des carcasses de qualité,
  – Larges et compactes (90% classés E ou U en race pure)
  – Sans gras
  – Avec une excellente qualité de viande.

De remarquables qualités maternelles, pour une bonne productivité

• Une race prolifique, pour une bonne productivité (moy 1.76 agneaux / mise-bas brebis sur oestrus naturel)
• Une bonne valeur laitière, pour une croissance rapide des agneaux (PAT30j mâles doubles = 11.4kg)
• Une précocité sexuelle, avec une mise en lutte dans la première année (possible
  dès 8 mois)
• Une période sexuelle longue et une bonne capacité au désaisonnement (luttes
  naturelles de fin juin à début janvier).

Des spécificités raciales, pour une facilité d’élevage

• Une grande capacité d’adaptation permettant une multiplicité de systèmes d’élevage (semi plein air où les brebis rentrent en bergerie avant la mise-bas ou bergerie intégrale)
• Naissance des agneaux avec une fine couche de laine
• Un tempérament calme et docile, facilitant la conduite en grande troupe (taille moyenne des troupeaux en sélection : 260 brebis).

Standard de la race

Le Mouton Vendéen est facilement reconnaissable par sa couleur gris souris,
sa conformation et son carré de laine sur la tête.

Origine et localisation

Historique
Le fruit d’un long travail de sélection

 

Le Mouton Vendéen est l’aboutissement d’une sélection commencée il y a neuf siècles d’une population locale et variée issue du Bas-Poitou.

Au XVIIe siècle, lors de travaux d’asséchement du Marais Poitevin, les Hollandais importent leur race « Flandrine » qu’ils croisent avec la race locale du Poitou alors
très répandue dans le sud Vendée et le Sud Deux-Sèvres.
Ce croisement améliore la stature et la capacité laitière de cette population locale, vigoureuse et à bon potentiel de transformation.

Plus tard, d’autres croisements d’amélioration sont réalisés avec du Mérinos afin d’améliorer la qualité de la laine et du Southdown pour augmenter le développement musculaire.

Ce n’est qu’en 1967 à Luçon que l’Association des éleveurs du Mouton Vendéen voit le jour. La race est rapidement agréée par le Ministère de l’Agriculture.
Par la suite, l’Association deviendra UPRA.

En 1973, le Groupement des Producteurs de Moutons Vendéens est créé afin de valoriser les reproducteurs. Celui-ci est étroitement lié à l’UPRA Mouton Vendéen.
L’orientation est alors prise de sélectionner aussi bien sur les aptitudes bouchères que les aptitudes maternelles.

En 1977, création de la SCI (Station de Contrôle Individuel), outil incontournable de la sélection.

En 2008, l’UPRA et le Groupement de Producteurs fusionnent pour donner l’OES Mouton Vendéen.

Localisation
Une multiplicité de terroirs d’élevage

Le berceau de la race se situe en Pays de la Loire et Poitou-Charentes, majoritairement sur les départements de la Vendée, des Deux-Sèvres, de la Vienne et de la Loire Atlantique.

Grâce à sa bonne capacité d’adaptation, le Mouton Vendéen s’est
diffusée un peu partout.
La race est également implantée à l’échelle européenne en
Irlande, Royaume-Uni et Belgique.

Une utilisation en race pure pour bénéficier des qualités maternelles, ou une utilisation en croisement des béliers pour la conformation.